jeudi 5 juillet 2012

La gazette de la résidence

Mardi 3 juillet : Le vif du sujet
Soyons honnêtes, il n’aura fallu que quelques heures pour retrouver l’esprit des sillons creusés à Tanger, un an plus tôt…personnages, intentions, etc…
Soyons honnêtes, retrouver l’esprit est une chose, la lettre en est une autre ! Plusieurs jours de travail à la table seront bien nécessaires…

Et toujours au chapitre de l’honnêteté, aucun de nous ne peut se passer d’un petit coup d’œil furtif au texte !
Pour le reste, cette fois nous sommes bel et bien dans le vif du sujet et de cette résidence, tous replongés avec gourmandise dans cette furieuse vie de famille, impatients d’en découdre sur le plateau.
D’autant que les repères sont faciles à prendre dans la Cité des Papes, du studio au labo, du resto à l’apéro…



Mercredi 4 juillet : Avignon Ville-affiches !!!
Jour J-10 pour notre filage public du vendredi 13 juillet 18h00 à l’université.
Verre (de rosé) à moitié plein : ça cravache, ça avance
Verre (de rosé) à moitié vide : on ne sera jamais prêt !

Jour J-3 pour le Festival d’Avignon 2012 : le moment pour toute la ville d’entamer sa mue festivalière… Dès l’aube de cette journée si particulière, les rues une à une voient se répandre une marée toujours plus grossissante et envahissante d’êtres bizarres et barriolés, jeans-T shirts-tuniques-sandales ou simples tongs- tirant/poussant brouettes ou caddies, surchargés de brassées d’affiches, courbés sous le poids des placards prêts à coller ou fixer… Véritables armée de fourmis de l’intermittence qui se jette sur le moindre mètre carré de surface de mur, de portail, de vitrine, de grille, de porte, de volet, de fenêtre pour afficher les 1200 spectacles qui sont au programme des 3 semaines du festival off à venir. Une journée de spectacle vivant du spectacle vivant…




Et parmi l’offre, « Le carnaval des animaux » et « Les fourberies de Scapin », proposées par le Théâtre du Kronope.


Jeudi 5 juillet : Retour aux sources
Quelques nuages traversent le ciel en Avignon… Après les 3 premières journées, manifestement un léger « recadrage » s’impose. Un retour à la source de l’art dramatique dans la ville de Jean Vilar, cela signifie forcément le passage par la case Stanislavski. Cela tombe bien, Messaoud est un digne héritier de celui pour qui « il ne faut pas feindre d’exprimer ce que nous ne pouvons pas exprimer », pour qui « il n’y a pas de petits rôles, il n’y a que des petits acteurs ».
Retour aux sources, donc retour à des exercices de mémoire affective, d’improvisation, de recherche d’équilibre entre l’intense et la nuance…
(les photos arriveront demain, fidèle lecteur)
 

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